Contexte

« Nos vies ne nous appartiennent pas. Du berceau à la tombe, nous sommes liés les uns aux autres. Chaque crime, chaque acte de bonté construit notre futur.[...]je crois qu’ici n’est qu’une porte. Lors qu’elle se ferme, une autre s’ouvre et si je devais imaginer le paradis, je le verrais ainsi, comme une porte derrière laquelle je le retrouverai, m’attendant. »

Une boule se crée dans ta gorge et tu mets en pause le film, troublé.

Une résonance s’est créée en toi et sans que tu ne puisses rien rationaliser, le discours vient de mettre des mots sur le malaise qui te hante depuis l’apparition de ces songes, visions dans lesquelles t'apparaît une vie inconnue mais étrangement familière qui n’est pas la tienne sans être totalement autre, trop réaliste et connectée à toi-même pour l’absurde des rêves.

C’est dérangeant et tu déglutis, essaye de garder ton calme mais une conviction s’impose à ton esprit, te paralyse : Et si tout cela n’était pas le fruit de ton imagination mais le réveil de souvenirs, réminiscences de vies antérieures ou parallèles avec lesquelles tu allais devoir apprendre à vivre dès aujourd’hui ?

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